En hiver, je lui avais paillé le pied pour qu’il n’ait pas trop froid. Au printemps je lui avais injecté vitamine et autre fortifiant, et durant l’été je n’ai pas oublié de l’arroser un jour sur deux. Et voici ma récompense lorsque l’automne fut venue…de belles figues au goût de l’effort, donc a la saveur unique !

 J’en ai gardé quelques unes transformées en chutney et  j’ai choisi les 6 + belles en leur concoctant un écrin proche d’un financier (si on oublie les jaunes d’œufs) à la texture toute cotonneuse…Rien qu’en écrivant cet article, la recette datant d’une semaine, me donne envie d’en refaire. Je l’ai servi pour les plus gourmands accompagné d’une gelée de figues de barbarie.

 Mais nappé d’un coulis de fruits rouges…ça devrait le faire aussi, bien que l’ayons  préféré nature.

De quoi garnir un moule carré de 22 cm de côté : 4 oeufs – 100 g de sucre roux ou 10 g d’hermestas – 120 g d’amandes en poudre – 30 g de noix – 70 g de farine – 70 g de maizena (fleur de maïs) – 1/2 sachet de levure chimique – 120 g de beurre noisette – 6 belles figues  (250 g) – 2 càs de crèmes de figues (facultatif).

Dans une casserole mettre le beurre à fondre et le laisser prendre une couleur noisette environ 4 mn. Laisser refroidir et filtrer et vous obtenez un beurre parfumé, le fameux beurre noisette.

Dans un saladier fouetter les oeufs avec le sucre. Verser dessus le beurre noisette aromatiser de crème de figues.

Dans un bol mélanger intimement la farine-poudre d’amande-de noix- maïzena et la levure.
Verser en pluie sur le mélange oeufs-sucre aromatisé. Mélanger.

Verser dans le moule de votre choix beurré s’il n’est pas en silicone.

Verser la pâte puis disposez selon votre inspiration du moment les figues divisées en deux dans le sens de la longueur.

Saupoudrer d’amandes effilées et enfourner dans un four préchauffé à à 170 ° pendant 30 mn.

A la sortie du four saupoudrer de sucre glace (facultatif).

Faites couler un café, installez-vous dans votre fauteuil préféré, à moins que vous ne préféreriez regarder la pluie tomber derrière une vitre, votre soleil étant concentré dans cette douceur, savourez, le bien-être n’est pas loin.

Car tout est une question d’aptitude, faite démentir Chateaubriand qui écrivait dans ses mémoires d’outre-tombe :

« Toutes les âmes n’ont pas une égale aptitude au bonheur, comme toutes les terres ne portent pas également des moissons ».

 Sur cette notes savoureuses, je vous souhaite de passer un excellent week-end, et vous dis à très vite, pour un nouvel échange gourmand. D’ici là, prenez bien soin de vous, car vous le valez bien !

Recette publiée sur mon ancien blog Recettes de Leyre et d’ailleurs, le 20 octobre 2012.